Tutos

Frais de santé : comment consommer plus responsable ?

Assuré(e) au Groupe APICIL, vous pouvez devenir acteur de votre consommation de frais de santé en adoptant un comportement dit "responsable". Quelle est son utilité et comment le mettre en place au quotidien ? On vous explique tout !

Consommer responsable, ça veut dire quoi ?

À l’image de votre vie quotidienne, vous pouvez ” consommer responsable ” lorsque vous effectuez des soins ou achetez des produits de santé.

Ces comportements vertueux vous permettent à vous, assuré(e), de limiter vos restes à charge. Ils permettent également de maintenir les prestations et la pérennité de notre système de santé français (représenté par l’Assurance Maladie), ainsi que des complémentaires santé.

Consommer responsable, c’est s’assurer que tous les acteurs concernés par les frais de santé sont gagnants à l’arrivée :

  • vous, assuré(e) et patient(e) ;
  • l’Assurance Maladie (ou Sécurité sociale) ;
  • les complémentaires santé (exemple : le Groupe APICIL).

Tout d’abord prévenir et s’entretenir

Consommer responsable, c’est tout d’abord prendre soin de sa santé, en prévenant les risques de maladies graves et chroniques.

Voici nos conseils…

  • Consulter un médecin généraliste au moins 1 fois/an.
  • Pratiquer une activité physique sportive régulière.
  • Manger équilibré (5 fruits et légumes/jour).
  • Dormir suffisamment (7 à 9 heures de sommeil par nuit minimum pour un adulte).
  • Faire appel à des praticiens en médecines douces (la kinésithérapie, l’ostéopathie….).
  • Prendre soin de sa santé mentale et pas uniquement sa santé physique, en consultant si besoin (psychiatre, psychologue…).

Puis ensuite guérir

Dans de nombreux cas, vous devez tout de même avoir recours à des soins et/ou à l’achat de produits médicaux.

Trois grandes catégories de soins peuvent vous concerner d’ailleurs au quotidien : l’optique, le dentaire et l’audiologie. Pour l’ensemble de ces catégories, voici nos conseils :

  • Opter pour les offres du panier 100 % Santé, vous garantissant un reste à charge zéro pour vous, assuré(e).
  • Consulter des professionnels de santé conventionnés, de secteur 1 ou 2. Cette démarche vous garantira des soins avec peu ou pas de dépassements d’honoraires (frais devant usuellement être remboursés par la Sécurité sociale et votre mutuelle).
  • Faire appel aux opticiens, dentistes et audioprothésistes conventionnés du réseau d’ACTIL, pratiquant des remises et prestations aux tarifs négociés.
  • Négocier le coût de vos soins et comparer des devis de plusieurs praticiens.

Par ailleurs, des conseils spécifiques sont à noter pour chacune des catégories…

OPTIQUE

  • Si vous avez des problèmes de vue déjà connus, faites vous suivre régulièrement par un ophtalmologue, à raison d’1 fois tous les 1 ou 2 ans (ou plus en fonction de vos pathologies et si des gênes subviennent entre temps).
  • Si vous ressentez subitement une gêne visuelle, veillez à prendre rendez-vous chez un ophtalmologue le plus tôt possible afin d’éviter d’aggraver la baisse de votre acuité visuelle.
  • Dans le cas où vos équipements optiques (verres, monture) ne sont pas endommagés et que votre vue reste inchangée, n’hésitez pas à les utiliser au-delà des 2 années nécessaires pour obtenir une nouvelle prise en charge par l’Assurance Maladie.
  • Veillez à ne pas contracter de garanties et options superflues lors de l’achat de vos équipements optiques (sur les verres et les montures).

DENTAIRE

  • Effectuez un contrôle de votre dentition au moins 1 à 2 fois/an, si vous n’avez pas de problèmes particuliers.
  • En cas de problème ou de pathologie relative à votre dentition, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un professionnel plus fréquemment afin d’éviter toute complication (exemple : carie, rage de dent, maladie parodontale…).

AUDIOLOGIE

  • Consultez un ORL afin de savoir si vous devez ou non renouveler vos appareils auditifs. Le renouvellement des appareils auditifs et la prise en charge par la Sécurité sociale sont possibles à partir de 4 ans d’appareillage. Sachez qu’en général, la durée de vie d’un appareil auditif est de 3 à 7 ans.
  • Veillez à ne pas surestimer vos besoins si ce n’est pas nécessaire ; vos nouveaux appareils pourraient en effet disposer d’options qui ne vous seront en réalité pas utiles.

Vous l’aurez compris, ces gestes simples, effectués au quotidien, participent au maintien du système de santé français et encouragent les comportements vertueux de l’ensemble des acteurs du secteur.